« J’ai tout pour être heureux(se) , mais je ne le suis pas vraiment… comme s’il me manquait quelque chose »
C’est une phrase que l’on entend régulièrement sur certains forums ou dans les discussions de café, et c’est une pensée que je perçois chez beaucoup, beaucoup de gens.
Si cette phrase résonne en vous, alors lisez attentivement cet article…
Je suis actuellement à Seoul en Corée du Sud, pays de mes origines
Depuis 2007, je reviens chaque année, et chaque année je constate les évolutions extrêmement rapides de la société coréenne… pour le meilleur et pour le pire
La Corée connait un boom économique, à l’image de la France pendant les 30 glorieuses
Et même causes, même conséquences
La société est en train de migrer d’une société basée sur les valeurs de solidarité, d’humilité et de travail, vers une société basée sur l’individualisme, l’arrogance de l’argent, et la compétition. Le paraître l’emporte sur l’être, la superficialité l’emporte sur l’authenticité, l’argent de mauvais goût l’emporte sur la discrétion et la générosité
Là où l’accès à tous était une priorité, désormais c’est l’exclusivité réservée aux plus riches qui envahit les lieux branchés, les magasins branchés et les clubs branchés. Cela creuse des barrières entre les classes de population, génère la frustration de ceux qui ont moins que leur voisin, et tout cela fait bien sur les affaires des entreprises qui vendent de la consommation
Chez les femmes aisées cela se traduit en opérations de chirurgie esthétiques, qui fait ressembler les clubs in à un bocal de poissons et de babydolls en plastiques de mauvais goût: yeux débridés, nez rehaussé, mâchoires rabotées… c’est franchement flippant
La plupart des hommes trouvent ça bien…
Le morphopsychologue que je suis sait qu’en réalité cela traduit un mal-être:
vouloir être un(e) autre c’est tout simplement ne pas s’accepter, et ne pas s’aimer.
Or s’aimer est un principe fondamental pour être heureux.
Si on ne s’aime pas, comment le monde peut-il nous aimer?
La malbouffe à l’occidentale leur a fait également prendre une dizaines de kilos en 4 ans: finies les jambes fines, place désormais aux poteaux et aux kilos en trop… Cela fera le bonheur de l’industrie cosmétique et « diététique ».
Chez les hommes cela se traduit aussi en opérations de chirurgie esthétique… et en une compétition pour savoir qui aura la plus belle voiture et qui pissera le plus loin
Enfin après avoir passé 4 mois aux Philippines où on voit des enfants partout, et bien il devient rare de voir des enfants a Seoul:
le taux de natalité est de 1,2 enfants par femme, un des plus bas du monde
Les vieux se désolent d’une telle évolution, les quadras se défoncent au boulot pour rester dans la compétition de l’argent, et la nouvelle génération dépense l’argent des parents pour avoir le dernier iphone ou samsung galaxy.
Pour revenir au titre de cet article, les coréens sont en train de réaliser le rêve occidental consumériste: celui de tout avoir, la maison, la voiture, l’iphone, les guccis… et même un nouveau visage conforme aux standards de soi-disant beauté…
Mais la course à l’avoir traduit 2 réalités:
1. la peur de ne pas être assez bien
2. le fait de ne pas s’aimer tel que l’on est
On compense la pauvreté de l’être par la richesse de l’avoir
La plus belle parure du monde est une illusion qui ne cache que la misère de l’être
Une fois la parure enlevée, place à la déception, aux divorces et aux séparations…
D’ailleurs les coréens divorcent autant que les parisiens…
L’énergie passée à avoir se fait au détriment du développement de l’être…
Consacrer ses ressources à son développement plutôt qu’à ses avoirs, est une des clés du bonheur
Lorsque vous avez tout pour être heureux ou heureuse mais que vous ne l’êtes pas, c’est le signe qu’il est temps d’investir sur votre être plutôt que sur vos avoirs.
Plutôt qu’acheter un nouveau téléphone ou une paire de chaussures, achetez un bouquin de développement personnel, ou mieux, abonnez-vous aux formations Etre Heureux
Je vous garantis que cela contribuera bien plus à votre bonheur
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